+++ 7 mars à Potsdam: pas de camp pour femmes! Stopper tous les camps! +++ 18zero3 – prends toi du temps: Noborder goes Blockupy III à Francfort +++ A partir du 24 mars à Tunis: Forum social mondial +++ 27 mars à Hambourg: les adieux pour le Sea-Watch-Projekt +++ Criminalisation concernant la résistance contre l’obligation de résidence en Schwäbisch Gmünd +++ Protestation contre les expulsions collectives au Ba-Wü +++ Réseau “Europe pour tous et toutes” +++ Grèce – Si les élections pouvaient changer quelque chose? +++ Rétrospective: journées d’action transnationales à Berlin, Tanger; Push Back Frontex contre le discours de Rösler +++ Perspective: du 10 au 18 avril, semaine d’action contre le renforcement de la loi pour les demandeurs*demandeuses d’asile +++
Chères amies et chers amis!
Au moment de la création de cette newslettre: le 28 février, près de 5000 personnes protestent à Dresde contre le racisme et pour les mêmes droits pour tous et toutes (voir www.feb28.net); des activistes de Noborder exigent le 1er mars plus de liberté de déplacement, “Freie Fahrt am Brenner”, lors d’une action contre les contrôles racistes et les expulsions d’Autriche vers l’Italie (www.plattform-bleiberecht.at); et le 2 mars, des activistes réfugiés*ées se réunissent en Schwäbisch Gmünd pour protester contre les criminalisations au sujet de personnes civiles désobéissantes contre l’obligation de résidence (voir ci-dessous).
Fin janvier, nous n’étions au courant d’aucune de ces actions, qui n’ont donc pas été annoncées dans le Kompass précédent. Quotidiennement, des actions et des mobilisations sont organisées dans des délais très brefs, voir de manière spontanée, contre les frontières intérieures et extérieures de l’UE. C’est pourquoi, nous avons à nouveau listé, de manière certainement incomplète, les actions du mois passés et celles à venir.
Tout d’abord, voici deux remarques importantes que nous souhaitons partagés*ées. La première est une citation venant d’un texte actuel de la société de recherche pour la fuite et la migration:
“La forteresse Europe n’a pas vu le jour avec les croisades ou la reconquista. Elle n’est pas vieille de 500 ans, mais a seulement 20 à 25 années. Elle sert au maintien du fossé social en mer méditerranée, qui est devenu très profond dans les deux dernières décennies, comme jamais au cours des milliers d’années d’histoire précédentes en mer méditerranée. Les différences de conditions de vie entre l’Europe du sud et l’Afrique du nord se trouvent en ce moment dans un rapport de 1:13 (…) Compte tenu de la crise que vit actuellement la forteresse Europe en mer méditerranée, il serait temps de se tourner vers le futur: on aimerait pouvoir dire qu’un jour, la forteresse Europe ne sera qu’une note en bas de page de l’Histoire, s’il n’y aurait pas les milliers de morts qui a produit le compartimentage de l’UE, et la souffrance qui ont créé les processus d’appauvrissement du côté des pays au sud de la mer méditerranée. Le laisser-mourir en mer méditerranée, le changement de cette mer en un fossé mortel de nos jours, va rester en mémoire comme étant la honte de l’Europe et comme étant un crime contre l’humanité.” (voir http://ffm-online.org/2015/02/12/die-krise-der-festung-europa/#more-28412)
La deuxième remarque: nous avons retenu deux points dans ces newslettres qui reflètent le grand écart de point de vue dans la société, et dans lequel nous voulons localiser (encore et toujours) les luttes de migrants*tes et réfugiés*ées, il s’agit de Blockupy et de l’initiative “Europe pour tous et toutes”. Que ce soit dans la relation entre la résistance contre la crise et contre les frontières, ou que ce soit dans la connexion des luttes contre les comportements racistes et d’exploitation dans les migrations (de travail) internes de l’UE, ces deux complexes sont là pour participer à l’effort obligatoire de développement social d’initiatives antiracistes.
Vorte équipe Kompass