Kompass-Newslettre Nr. 40 – Juin 2015

+++ Jour X – stopper le durcissement du droit d’asyle! +++ 10.6. à Strasbourg : Un bateau pour le Parlement Européen +++ 12.6. à Hambourg : réunion travail et migration +++ 13.6. : Manif pour le projet Shelter à Frankfurt ainsi que des manifs en Italie +++ 14.6. à Frankfurt : réunion du réseau Des ferries, pas Frontex +++ A partir du 15.6. : Semaine d’Action international contre les prisons d’expulsion +++ 19. – 21.6. à Berlin : conférence de Women in Exile +++ 20.6. à Berlin : grande manifestation Blockupy and more – faire l’Europe autrement +++ 24.6. à Mainz : Manif contre la conférence des ministres de l’intérieur (IMK) +++ 30.6. à Essen : Manif contre European Homecare et pour la liberté de bouger +++ Rétrospectives : Journées anti-Frontex à Varsovie, Ohlauer Schule reste, Büren +++ Perspectives : Freedom Ferry le 6.9. venant de la Tunisie, Social Transnational Strike- conférence du 2. – 4.10. +++

Chèr-e-s Amies et Amis !

« Le 30 mai les medias ont diffusé l’information que la veille, 4243 personnes ont été sauvés de la Méditerranée centrale, nouvelle chiffre record pour 2015. 22 interventions de sauvetage se sont opérées le 29 mai 2015 et 17 mort-e-s ont été sauvé-e-s. De nombreux bateaux de la marine et des garde-côtes ainsi que des cargos y ont pris part. Nous apprécions les efforts des services de secours et des équipages des bateaux, qui ont fait tout pour sauver plus que 4000 personnes. En même temps, nous pleurons les 17 victimes. Elles pourraient vivre s’il y avait des chemins sur pour aller en Europe. » Celles-ci sont les dernières phrases d’un report du Watch the Med-Alarmphone (voir http://watchthemed.net/reports/view/135), qui reçoit actuellement chaque jour des appels d’urgence des refugié-e-s en bateau. Les appels ne viennent pas Seulement de la mer devant la Lybie, mais aussi des petits bateaux qui essayent de traverser le pas de Gibraltar – donc du Maroc en Espagne – ou d’aller aux îles grecques venant de la Turquie. Dans la mer Egée, les chiffres d’arrivée ont également atteint une hauteur record, mais là-bas aussi il y a sans cesse des personnes qui se noient pendant leur fuite périlleuse. « Des ferries, pas Frontex » (voir Kompass No. 39) est et reste la nécessité de l’heure !

«Un accès sûre au lieu des actions militaire forcenées» doit être un deuxième slogan actuellement parce que – comme l’a révélé Wikileaks en citations intégrales – les responsables de l’UE sont prêt-e-s à accepter tous les « dégâts collatéraux » dans leur planning de guerre contre les « structures des passeurs » en Libye. Le fait qu’à côté des nombreux bateaux civils (Moas, Médecins sans Frontières et prochainement Sea Watch) il y a de plus en plus de bateaux marins (du Royaume Uni, de l’Islande, de la France, de l’Allemagne, …) qui participent aux opérations de sauvetage est, d’abord, un succès du mouvement de migration acharné et des protestations sociales et le public critique. Ägäis u qu’il y a une empathie qui demeure, les grandes ONG peuvent collecter beaucoup de dons pour financer les opérations coûteuses. Et après que le gouvernement fédéral ne voulait rien entendre sur une augmentation des capacités de sauvetage et sur une participation aux opérations juste après les dernières tragédies, il y a maintenant depuis le 8 mai deux bateaux marins en service sur place, avec une subordination explicite au centre de coordination à Rome et pas à Varsovie pour l’opération Triton de Frontex.
Cela serait impensable sans la pression politique et publique massive des dernières semaines, des fréteurs avec leur déclaration très impressionnante, des déclarations de Pro Asyl, Sea Watch et Alarmphone (entre autres pour Radio Vatican !) et notamment les protestations diverses dans la rue. Le 10 juin à Strasbourg ou bien le 20 juin à Berlin (voir l’agenda en bas) ; maintenant il est important de maintenir cette pression et notamment de dénoncer les interventions militaires planifiées contre des bateaux potentiels des refugié-e-s et des presseurs comme un « prolongement infâme de la honte de l’Europe ». Et encore une fois : relions-nous ces luttes contre les frontières extérieures mortelles de l’UE avec les protestations contre les frontières intérieures ! Parce qu’en ce moment le parlement allemand négocie la loi pour la « redétermination du droit au séjour et de la terminaison du séjour”. La proposition de loi contient des durcissements inacceptables du droit de séjour, qui auraient comme conséquence l’amplification massive de l’arrestation de ceux et celles qui cherchent la protection. Le fait qui l’adoption a été remportée plusieurs fois peut être vu comme un signe positif d’hésitation, mais la réouverture du prison d’expulsion à Büren marque le chemin visible de cette « réforme ». Pour cette raison, en bas encore une fois l’appel dernière minute du Flüchtlingsrat Niedersachen pour augmenter la pression sur les député-e-s.

Finalement: le 13 juin aura lieu à Francfort une manifestation “Project-Shelter”, qui prend le manqué de logement des réfugié-e-s et migrant-e-s comme sujet. Sont exigées un centre auto-géré des migrant-e-s et la mise à disposition des pièces d’habitation (voir plus bas). La connexion qui est faite avec la question sociale générale de l’habitation nous paraît plus que nécessaire. Parce que compte tenue des chiffres d’arrivée montantes, d’en haut on essaye de plus en plus de financer les provisions nécessaire pour les réfugié-e-s avec des déductions à d’autres lieus dans le budget social et de se servir des uns contre les autres. Et c’est ça qui ferait le jeu de Pegida et cetera.

Pour le marché de travail, c’est la même chose: Contre les polarisation là-bas et une concurrence supposée pour les postes de travail il faut dénoncer la précarisation générale et notamment l’exploitation des migrant-e-s. Pour faire cela, dans plusieurs ville allemandes initialement se sont fondés des centres de recours « MigrAr » (migration et travail), qui maintenant ont été agrandis par des offices de conseil plein temps (de la « Faire Mobilität », mobilité équitable) des syndicats pour des travailleurs/travailleuses itinérant-e-s du Sud-Est européen.
En bas, dans un bloque un trouve des rendez-vous, des informations et liens URL ainsi qu’une référence à l’aaproche transnationale du « Social Strike », qui s’est produit du réseau international Blockupy et dans lequel les luttes de travail des migrant-e-s contre le « government of mobility » joue un rôle central.

Avec un salut anti-raciste,
Votre équipe du Kompass

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